Ses traditions

La coiffe, accessoire du costume, reflètait soit la situation sociale soit les circconstances de la vie. Les bijoux, autres accessoires indispensables, étaient eux aussi un élément permettant d’identifier la situation sociale de la femme qui les portait. LES COSTUMES Autrefois les tenues des femmes étaient : La Grand’ Robe: toujours réalisée dans un tissus coloré ou brillant, elle était portée avec un jupon et une cape de la même teinte. La Douillette: robe de tous les jours, elle était constituée d’un jupon, d’une robe sérrée à la taille en cotonnade fleurie, à carreaux ou à rayures. La Titane: vêtement porté par les courtisanes de l’époque. Provocante, elles n’hésitaient pas à porter une chemise en dentelle largement échancrée sur la poitrine et découvrant leurs épaules. La Cotonnade: en madras calandée, elle pouvait être en velours ou en satin les jours de fête. Lors des grands jours: Les femmes portaient culotte longue (panty) et un jupon brodé et garni de dentelles, de volants. La robe en madras, en tissu imprimé ou en soie, doublée parfois de tarlatane, était longue, coupée à la taille avec une longue traîne par derrière, traîne qu'elles relevaient et qu'elles accrochaient à la taille sur le côté, de façon à dévoiler leur joli jupon garni de dentelles LA COIFFE La coiffe sur la tête est un accessoire indispensable à la tenue traditionnelle, langage de la disponibilité sexuelle... Les coiffes et leurs sigifications : Une pointe : coeur à prendre. Deux pointes : coeur pris mais vous pouvez tenter votre chance. Trois pointes : coeur pris, femme mariée. Quatre pointes : mes amours ne se comptent plus. Le madras Le madras était originaire des Indes et vient de la ville de Madras, d'où son nom (qui a repris aujourd'hui son ancien nom, Chennai) Il résultait du tissage artisanal de fibres de bananier, puis de bananier et de coton, plus solide, et dégageait une odeur particulière. On faisait une distinction entre le madras aux coloris vifs et variés, tissé avec des fils retors (venus d'Angleterre), et le mouchoir, tissé avec des fils plats et dont les coloris sont rouge, bleu foncé et rose (croisement des fils rouges et blancs). Les hommes portaient des chemises à nervures, à jabot (en batiste) avec boutons de manchette en or, la giletière, la redingote. Sur la tête, un chapeau : panama, canotier ... Dans la poche, la montre à gousset. Sous le pantalon, ils portaient un caleçon en tissu qui descendait jusqu'aux genoux.